Chauffeur bus bayonne mort; Philippe Monguillot, chauffeur de bus de 59 ans originaire de Bayonne, est tombé dans le coma et est décédé le 5 juillet 2020, après une bagarre avec des passagers qui refusaient de porter des masques dans son bus. Dans les cinq jours suivants, lui et sa famille décideront collectivement d’arrêter la thérapie.
Deux suspects, tous deux âgés de 24 ans, ont été appréhendés et condamnés à la prison à vie. Fin avril, le parquet de Bayonne a requis leur renvoi aux assises pour meurtre volontaire aggravé. Alternativement, une ordonnance a été émise le 16 mai.
Le juge d’instruction a déterminé qu’ils devaient être jugés par un « tribunal correctionnel » composé de magistrats et non par un jury d’assises (les Pyrénées-Atlantiques font partie des 15 départements expérimentant cette méthode).
Ce jeudi prochain à 20 heures, l’épouse de la victime témoignera sur TF1 de sa tristesse. Les prévenus comparaîtront devant le tribunal correctionnel et non devant la cour d’assises. Elle considère cela comme une trahison.
La mort de Philippe Monguillot a fait sensation dans tout le pays. De l’autre côté, l’avocat de la défense estime désormais que la rationalité a gagné. Son client a frappé Philippe Monguillot, mais il n’a jamais eu l’intention de l’assassiner.”
Notre meilleure hypothèse est que M. Monguillot a reçu un coup de poing, ce qui l’a fait tomber, se cogner la tête contre une surface dure et finalement mourir.
Deux hommes âgés de 24 à 25 ans auraient tué par balle le chauffeur de bus Philippe Monguillot à Bayonne le 5 juillet 2020. Ils sont accusés de “violences volontaires lors d’un attroupement ayant entraîné la mort sans le vouloir”.
S’ils sont reconnus coupables par un tribunal pénal, ils risquent vingt ans de prison et peut-être la mort. Le tribunal pénal est composé de cinq juges certifiés par le tribunal, par opposition à des personnes ordinaires siégeant en tant que jurés.
Il est sorti de sa cabine et a demandé
à un groupe de passagers de vérifier leurs billets et de mettre des masques de protection. Après de nombreuses agressions, l’automobiliste est resté inconscient au sol. Il a été envoyé à l’hôpital après avoir été diagnostiqué en état de mort cérébrale. Quelques jours plus tard, environ 6 000 habitants de Bayonne participent à une marche blanche.
Les jurés populaires ont été disqualifiés. Dans cette juridiction, la peine maximale est de vingt ans, contre la réclusion à perpétuité de la cour d’assises ordinaire. Pourtant, le parquet de Bayonne avait demandé en avril que l’affaire soit renvoyée aux assises pour examen des accusations de meurtre volontaire aggravé.
Les gars ont sorti le chauffeur du camion et l’ont violemment attaqué. Suite à un coup à la tête, une chute au sol a provoqué une fracture du crâne et des saignements. À la suite de l’hospitalisation et de la mort de Philippe Monguillot, la France est accablée de chagrin. En janvier 2014, l’un des deux principaux agresseurs a demandé sa libération, ce qui a finalement été refusé par le ministère de la Justice.
Elle insiste sur les “fortes justifications de rejet” du dossier après avoir déclaré : “Nous avons suivi la procédure depuis le début, nous sommes choqués, et nous avons encore une fois été lésés”.
“Malgré le sinistre témoignage en noir et blanc, cela dégénérera-t-il en un combat qui a mal tourné ?
La veuve du chauffeur exprime son indignation d’une voix bourrue. Elle inspire profondément avant d’éclater en gros sanglots : « Tout est devenu irrationnel pour moi maintenant ! Je suis tout simplement trop déprimée ! Il est inexcusable qu’ils nous traitent ainsi !
Il existe suffisamment de preuves pour étayer les accusations de meurtre des accusés, c’est-à-dire pour justifier un débat public. si l’intention est de tuer une personne. “La séquence de violence observée indique que ces hommes étaient des extrémistes qui concentraient leurs coups sur le visage”, affirme l’avocat, faisant référence à “la séquence de violence observée”.
Les Pyrénées-Atlantiques font partie
Des 15 départements expérimentant le « tribunal correctionnel ». Cette juridiction statue sans jury sur les infractions passibles d’une peine de quinze à vingt ans de prison et abandonne celles qui causent des souffrances importantes.
Dans cette affaire, les deux prévenus risquent au maximum vingt ans de prison. Depuis qu’ils sont accusés d’avoir porté atteinte à une personne chargée d’une mission de service public, leur peine de quinze ans a été portée à vingt ans.
Un avocat de l’un des deux prévenus, Maître Thierry Sagardoytho, a déclaré que le juge d’instruction avait commis une erreur en rejetant les assises et en autorisant sa révision, au-delà de la “colère publique et de l’irrationalité qui a suscité des débats dans la communauté et sur les réseaux sociaux”.
Après avoir été « longtemps oubliée », Véronique Monguillot a estimé que son angoisse et celle de ses trois enfants avaient été « ignorées ». La veuve estime qu’il serait déraisonnable de requalifier les faits en raison de l’intention “indéniable” des deux hommes d’assassiner Philippe Monguillot.
L’avocat représentant Véronique Monguillot et ses trois enfants veut contester la requalification, précisant dans un communiqué que La chambre de l’instruction dispose désormais de quatre mois pour se prononcer.
Malgré cela, le parquet de Bayonne a recommandé que les deux hommes de 24 ans accusés du meurtre du chauffeur soient traduits en justice pour meurtre volontaire aggravé. Dans sa décision du 16 mai, le juge d’instruction n’a toutefois pas tenu compte de cette qualification et a renvoyé les deux suspects devant un tribunal correctionnel composé de magistrats compétents.
Pour moi En rejetant les assises,
Thierry Sagardoytho, l’avocat de l’un des deux prévenus, le juge d’instruction, a « renvoyé » l’affaire, la laissant passer pour « très éloignée de l’émotion et de l’irrationalité publiques qui ont suscité le débat en ville et sur les réseaux sociaux.”
Lorsqu’on évalue les faits tels qu’ils se sont produits, tels qu’ils sont décrits par des témoins et analysés par des experts légistes, on peut évidemment y voir une logique criminelle extrêmement sévère, dit l’avocat. Faire des actes violents qui se terminent par la mort plutôt que par la vie, c’est commettre des actes violents dans le but de tuer.
C’est un coup dur pour les malades.” Me l’avocat Alexandre Novion, qui représente la veuve Véronique Monguillot et ses trois enfants, a répondu. Selon lui, l’option de l’accusé est un “avantage acquis”, comme si Philippe Monguillot “était mort pour des causes indépendantes de sa volonté”.
L’avocat veut contester la requalification, mais le parquet a publié mercredi un communiqué de presse précisant que la chambre de l’instruction dispose de quatre mois pour se prononcer.
Les circonstances de sa mort ont suscité une vague d’émotion à Bayonne, où 6 000 personnes se sont rassemblées pour une marche blanche, ainsi qu’une indignation politique, alors que les ministres des Transports et de l’Intérieur se sont rendus sur les lieux à l’improviste.
Pour moi En rejetant les assises, le juge d’instruction a “renvoyé” l’affaire, permettant son étude “loin de la passion publique et de l’irrationalité qui a suscité des discussions dans la ville et sur les réseaux sociaux”, selon Thierry Sagardoytho, l’avocat de l’un des les deux accusés.
Ce tribunal correctionnel entendra également le cas d’un tiers de 42 ans qui a par la suite signalé deux agressions présumées. Il a été jugé qu’un quatrième personnage clé n’avait pas manqué d’aider une personne en danger.