Journaliste mort ukraine; Lundi 30 mai, un journaliste français indépendant de la chaîne de télévision BFMTV a été assassiné par balle dans une région particulièrement dangereuse de l’est de l’Ukraine. Selon Serhiy Haida, le commandant militaire du secteur de Louhansk, des tirs russes ont touché Frédéric Leclerc-Imhoff alors qu’il s’apprêtait à évacuer dix personnes du territoire de Louhansk. En raison du pare-brise pare-balles du véhicule, les éclats auraient touché le journaliste au cou.
Son décès a été annoncé par l’Élysée dans l’après-midi. Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste français assassiné en Ukraine, s’est vu promettre le “soutien inconditionnel” de la France à “ceux qui assurent la lourde tâche d’informer sur les théâtres de conflits”.
Le bureau du procureur national antiterroriste a ouvert ce soir-là une enquête sur des crimes de guerre présumés. Selon le Pant, les blessures de Maxime Brandstaetter font également partie de l’enquête de flagrance menée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, le génocide et les crimes de guerre.
D’après ce que nous pouvons comprendre, le journaliste a été tué entre Bakhmout, Louhansk et Lychytchansky dans la région de Louhansk. Le blindage du camion d’évacuation d’un journaliste aurait été percé par les forces russes qui lui auraient tiré dessus.
Depuis deux semaines, Frédéric Leclerc-Imhoff est stationné sur une route critique qui relie Lyssytchansk et Sievierodonesk, complètement encerclés par l’armée russe, à Bakhmout, toujours sous contrôle ukrainien.
La route est également utilisée pour évacuer les quelque 15 000 habitants restants de Sievierodonetsk, qui est maintenant sans gaz ni électricité et bombardée par l’artillerie. Des employés et des bénévoles de l’État, dont la majorité sont des civils, conduisent des minibus blindés dans les régions de première ligne afin d’offrir un moyen de sortie aux résidents qui ne voulaient ou ne pouvaient pas quitter leur maison.
Au cours des trois mois qui ont suivi le début des combats,
huit journalistes ont été tués. C’est le premier d’une fantastique rédaction française… Elle accuse l’armée russe d’avoir commis plus d’une cinquantaine de crimes contre des journalistes, et que “nous suivons la situation tous les jours”. Par ailleurs, Jeanne Cavelier souligne l’importance des journalistes en Ukraine.
Selon Jeanne Cavelier de franceinfo, Reporters sans frontières a déposé cinq plaintes auprès de la Cour pénale internationale et du procureur général d’Ukraine en réponse aux attaques contre des journalistes, “afin que l’armée russe et ses dirigeants soient tenus responsables de leurs crimes”, conclut-elle.
BFMTV lui avait décerné des diplômes de journaliste indépendant. Frédéric Leclerc-Imhoff est vu ici. La télévision et le ministère des Affaires étrangères ont refusé de fournir des informations avant d’avoir communiqué avec les proches de la victime, qui avaient été informés plus tôt dans la journée.
BFM TV a rapporté le décès d’un collègue peu avant 17h00. Alors que Patrick Sauce était en tournage à Lissitchansk, il rapporte que le photographe et son collègue, Maxime Brandstaetter, ont quitté Kramatorsk pour soutenir un convoi de secours effectuant un aller-retour. Un déluge de coups de feu s’ensuivit. Le pare-brise a été brisé malgré le fait que le véhicule lui-même n’ait pas été endommagé.
Il s’agissait de son deuxième déploiement en Ukraine, selon Marc-Olivier Fogiel. Selon le directeur général de la station en direct à la télévision, “l’équipe éditoriale est en deuil”, et il avait téléphoné à la mère du journaliste pour l’informer de la tragique nouvelle.
Depuis que nous avons des gens au sol depuis trois mois, il nous est difficile de dormir correctement. En d’autres termes, ce n’est pas nous qui prenons des risques ; c’est plutôt nous qui déterminons qui peut et ne peut pas.
Le véhicule blindé n’a pas été touché directement,
mais des éclats d’obus ont endommagé le pare-brise blindé. Patrick Sauce, journaliste d’une station d’information, a déclaré : “Frédéric a été frappé par une explosion”. Maxime Brandstaetter, journaliste accompagnant le JRI sur cette tournée, a été “légèrement blessé”, selon BFM-TV. “Maxime n’a pas pu continuer en raison d’une blessure à la jambe à l’arrière. Oksana Leuta, la fixatrice-traductrice ukrainienne, a été saluée par tout le monde.
Selon le PDG de BFM, “c’est un groupe d’individus assez soudé qui a choisi de s’y installer”. Maxime et le réparateur ont été au centre de la première enquête de sa mère lorsqu’elle a renoué avec lui. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle pensait du travail de son fils, elle a répondu: “Cela m’a fait sourire.”
Catherine Colonna, qui était à Kyiv lundi, a déclaré qu’une enquête sur les circonstances entourant ce drame devait être menée au plus vite de manière ouverte et transparente. Le Parquet national antiterroriste a également ouvert une enquête pour crimes de guerre (PNAT). L’examen du flagrant délit relève de la compétence de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité.
Le communiqué de presse de la chaîne Telegram de lundi comprenait l’information. Lorsque des éclats d’obus ont percé le blindage de la voiture, un journal français couvrant l’évacuation a été tragiquement tué.
Selon Tass, source de propagande du Kremlin, en République populaire de Louhansk, le chef de la milice russe Andrey Marochko a accusé Frédéric Leclerc-Imhoff de “fournir des armes et des munitions aux positions des forces armées ukrainiennes”.
En conséquence, le chef de l’État, Serhiy Gaidai, gouverneur de Lougansk dans la région du Donbass, avait fourni des informations via Telegram. “Un journaliste français couvrant l’évacuation a été mortellement blessé au cou lorsque des éclats d’obus ont percé le blindage du véhicule”, a-t-il ajouté dans une interview.
“Nos fourgons d’évacuation ont été attaqués par des tirs ennemis alors
qu’ils étaient en route pour récupérer dix habitants du quartier.” Le cou du journaliste a été grièvement blessé lorsque des éclats d’obus sont entrés dans l’armure du journaliste alors qu’il recueillait des informations sur l’évacuation. Gaidai, le gouverneur régional de Lugansk, a fourni une explication détaillée de la situation actuelle via Telegram.
“J’exprime mes plus sincères condoléances à la famille de Frédéric Leclerc, aux proches d’Imhoff et à son personnel pour leur perte. Merci pour tout ce que vous faites pour nous tenir au courant des batailles, et veuillez accepter mon soutien indéfectible à la France. Le président Obama l’a mentionné.
Je suis de tout coeur avec la famille de Frédéric Leclerc, assassiné dans l’exercice de ses fonctions en Ukraine.” En ce moment éprouvant, la rédaction de BFMTV et tous les journalistes sont dans mes pensées et mes prières. La personne qui a remplacé Jean Castex à Matignon tweeté, “Nous sommes à vos côtés.”
En réponse au meurtre de Frédéric Leclerc-Imhoff, le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué lundi qu’une enquête pour crimes de guerre avait été ouverte. Les personnes protégées par le droit de la guerre ont été exposées à “une agression délibérée”, selon le communiqué.
Le parquet a révélé des attaques délibérées contre des personnes sans lien clair avec le combat armé et des attaques délibérées contre des travailleurs humanitaires et des véhicules.
Catherine Colonna s’est exprimée sur Twitter. Un communiqué de presse français souligne l’engagement du pays à défendre la liberté de la presse et à protéger les journalistes, ainsi que toute autre personne dont la voix contribue à un échange d’idées ouvert et libre à travers le monde.