Lola et ses frères avis; Lola est une avocate qui assiste dans les divorces. Elle a deux frères : Benoit, propriétaire d’une entreprise de lunettes, et Pierre, démolisseur. Malgré le fait que ces trois frères sont généralement ensemble, il semble que rien ne puisse les rapprocher.
En fait, ils se rassemblent souvent sur les tombes de leurs parents. Ils discuteront des meilleurs et des pires aspects de leur vie, y compris le mariage de Benoit, les problèmes conjugaux et devenir père; La relation de Lola avec Zoher, un ancien client ; et les problèmes d’emploi de Pierre.
Lola a deux frères : Pierre, qui tarde au mariage, et Benoit, qui se marie pour la troisième fois. Alors que chacun essaie de vivre sa propre vie, il y a beaucoup de justifications, de réprimandes, de cris et de bagarres.
Benoit n’est pas encore prêt à devenir père. Lors de sa procédure de divorce, Lola rencontre Zoher. Les difficultés que Pierre éprouve au travail s’aggravent. Malgré le fait que leurs vies devraient les séparer, ces trois individus restent liés.
Depuis qu’ils ne sont plus jeunes et doivent faire face à des problèmes d’argent et existentiels, ces trois frères et sœurs préfèrent être seuls plutôt que de partager les galères du quotidien. C’est le récit de chacun, et à la fois en tant qu’acteur et cinéaste, Jean-Paul Rouve travaille à le rendre engageant et émouvant.
Puis, à un moment charnière, il y a une révélation, un simple regard qu’on attendait depuis la première moitié du film : avoir enfin l’impression de connaître ces trois êtres et se soucier de leur horreur, être enfin honnête et beaucoup plus juste qu’au départ.
Au fil du temps,
l’impression de rendre visite à une famille dont le désir de le présenter à l’écran n’est pas complètement compris s’estompe, les obligeant à venir un peu en retard à un événement et à des échanges qui auraient pu être arrangés beaucoup plus tôt.
Même s’ils ne pourraient pas être plus différents, ces deux individus s’adorent. Pierre est licencié de l’entreprise de construction où il a travaillé pendant des années. Lola est tombée amoureuse de Zoher, un client dont elle assistait au divorce. Sarah, la femme de Benoit, dit que la famille va s’agrandir avec le temps.
On ne peut s’empêcher de rire de l’humour français chaque fois que l’occasion se présente, et des films comme Alad’2 nous facilitent la tâche. Mais cela nous ferait oublier que ce genre de film manifestement opportuniste, qui s’intéresse plus aux affaires de banquiers sans scrupules qu’autre chose, n’est pas représentatif de l’ensemble du genre.
Lola et ses frères, toujours coécrit avec David Foenkinos, nous transporte à Angoulême pour suivre le quotidien d’une fratrie ayant perdu ses parents trente ans auparavant. Pierre (José Garcia) perd son emploi suite à une erreur d’appréciation, et Benoit (Jean-Paul Rouve) se marie pour la troisième fois. En revanche, Lola (Ludivine Sagnier) désire une existence régulière en plus de devenir avocate et chef de son clan.
Chaque sœur prend soin des autres à tour de rôle, en fonction de leur vie unique, mais la question n’est jamais explicitement abordée. Une carte agréable et précise d’une famille, sans aucune information à leur sujet. Cela démontre le souci de Rouve pour ses personnages et pique notre curiosité pour son univers.
Cela fait de Lola
et de ses frères une petite expérience émotionnelle et sensible, démontrant que nos fragments de vérité sont souvent cachés dans les choses dont nous ne parlons pas ou auxquelles nous ne pensons pas.
Les composants bruts qui ont été sculptés par nos expériences de vie doivent établir un rythme avec ceux qui les entourent afin que l’ensemble ne se heurte pas et ne se brise pas. Parce que construire une base solide pour la prochaine structure est plus important que de corriger un problème qui ne peut plus être résolu.
Chaque semaine, Lola (Ludivine Sagnier), Pierre (José Garcia) et Benoit (Jean-Paul Rouve) se rassemblent devant la tombe de leurs parents pour démontrer leur incapacité à communiquer. Ce moment intime procurera une grande joie au spectateur. Cependant, juste momentanément.
Chacun utilisera ces scénarios pour résoudre ses problèmes avec l’autre avec la même ferveur. Ce qui nous blesse, mais nous offre aussi de nombreux moments d’humour.
De plus, nous nous souvenons plus des moments humoristiques que des moments malheureux. De plus, le film démontre qu’on ne peut pas choisir sa belle-famille. Le nouveau petit ami de Lola, Zoher, incarné par Ramzy Bedia, et la troisième épouse de Benoit, Sarah, incarnée par Pauline Clément, en témoignent.
Sarah, qui est réputée pour ses bijoux en écailles de poisson et pour son franc-parler, ne s’intègre pas dans la famille si la première personne le fait.
Il existe de nombreux problèmes
de transmission et d’héritage lorsque les enfants orphelins du père et de la mère se rencontrent sur la tombe de leurs parents. Les photographies dans et autour du cimetière sont à la fois tragiques et amusantes tant il est étrange de voir des enfants adultes se parler sans être entendus.
Le film leur fournit certaines de leurs plus grandes parties ces dernières années, mais il montre également à quel point ils sont actuellement sous-estimés dans l’industrie. Quand on considère que Rouve continue de s’améliorer en tant que cinéaste et artisan, nous pouvons affirmer avec confiance qu’il produit un travail modeste d’excellente qualité qui nous passionne pour l’avenir.
Ce charmant film familial est basé sur ces trois éléments. Au recto de l’affiche, trois artistes venant d’endroits très différents. Rouve et Garcia représentent chacun un type d’humour distinct. Le premier est illustré par le calme et la précision du clown blanc, tandis que le second est illustré par la fureur et les mouvements de l’auguste. Sagnier passe de doux à dur au milieu, gagnant en confiance à mesure qu’elle obtient son indépendance. Ce charmant film familial est basé sur ces trois éléments.
Mais la mélancolie du chagrin n’est jamais trop éloignée de la comédie de Jacques Boudet, qui est vraisemblablement veuf et tente d’empêcher les querelles de ses enfants de rendre l’endroit trop humoristique.
À la fin du film, nous versons quelques larmes et souhaitons exprimer notre amour à nos proches. C’est en quelque sorte le film de Jean-Paul Rouve : c’est doux-amer, hilarant et un brin mélancolique.
Un film qui encourage l’innocence et l’optimisme et sa modestie sont bénéfiques et apaisantes. Et au fil des années, Jean-Paul Rouve ressemble à Claude Sautet ou, plus précisément, au fils spirituel de Claude Berri, mais il le fait avec un agréable sens de l’humour.
L’humour nécessaire pour animer cette comédie molle se cache dans les petits détails. Pauline Clément, sociétaire de la Comédie-Française, impressionne par le personnage de l’eunuque, qui n’est pas aussi sotte qu’elle en a l’air, dans la petite scène avec le vieil homme au cimetière.