Affaire chahinez ; Chahinez Daoud, mère de trois enfants Originaire de Mérignac en Gironde, a été brûlée vive par son mari en 2021, commettant un féminicide (France). L’affaire a révélé un certain nombre de failles dans la capacité des systèmes judiciaires et policiers à protéger la victime. En conséquence, le gouvernement a réagi.
C’est au moment de cet événement tragique que le mari violent de Chahinez Daoud, Mounir B. (un maçon de 45 ans), avait été séparé d’elle et de leurs trois jeunes enfants. Il l’a agressée le 23 juin 2020 et elle a porté plainte à la police à ce sujet. Lorsque Mounir B. a été condamné à 18 mois de prison, dont 9 mois déjà purgés, il a été sommé de comparaître immédiatement devant le tribunal le 25 juin 2020. Chahinez Daoud, alors incarcéré, a porté plainte contre elle le 7 août 2020, alléguant qu’elle l’avait harcelé au téléphone. Mounir B. est convoqué le 2 octobre 2020, pour expliquer ces coups de téléphone avec son épouse.
Lorsqu’un élève ne se conforme pas à un ordre d’expulsion, la police se contente d’en informer le bureau du procureur. Au mois de décembre. Le parquet clôt l’affaire brutalement sans en informer ni le référent ni le juge chargé de la condamnation. Pendant ce temps, Mounir B. a obtenu une libération anticipée après avoir purgé une partie de sa peine initiale et sera surveillé par les tribunaux jusqu’au 9 décembre 2020. Chahinez Daoud est tenu dans l’ignorance de ce qui se passe. Il lui est interdit d’entrer dans la maison de sa femme, une règle qu’il refuse de suivre.
À propos de l’ex-mari
Huit mois après le féminicide de Mérignac, au cours duquel Chahinez a été incendiée par son ex-mari, une commission de discipline interne se réunira mardi. L’IGPN a publié un rapport pointant un certain nombre d’erreurs et d’omissions d’agents. Son ex-mari l’a assassinée à Mérignac, près de Bordeaux, en mai. Chahinez était son nom. Cependant, environ un mois et demi avant cet incident, elle avait déposé une plainte. Mardi, un jury disciplinaire entendra les cas de cinq policiers qui ont été mis en congé payé. Au cours de l’enquête, l’un des agents a été accusé d’avoir fait des erreurs de jugement.
Le casque bleu qui faisait l’objet de cette plainte avait auparavant été condamné pour violences conjugales et avait mal géré la situation. Il a déjà été expulsé du département de police. Deux commissaires sont accusés de ne pas avoir informé la victime de la condamnation du policier après avoir reçu sa plainte. Un avis a été émis dans un cas, tandis qu’une suspension de trois jours a été imposée dans l’autre.
Selon les syndicats, ces sanctions devraient aussi avoir un impact sur les magistrats. Les prisons doivent désormais afficher sur leurs murs des avertissements concernant les délinquants dangereux qui doivent être libérés ou qui ont déjà été condamnés à une peine de prison. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour empêcher que cela se produise ? Ce n’est pas du tout le cas “C’est le cas, en fait.
Ceux qui se soucient de Chahinez seront ravis d’apprendre ces sanctions proposées. Parce que cela a permis à l’auteur des faits de préparer leur passage à l’acte, cela expose les lacunes de cette enquête, qui s’expliquent je crois par un manque de suivi et un contrôle dégradé, qui ont permis une inaction totalement désastreuse. Les sanctions ultimes seront décidées dans les semaines qui suivent la signature du ministre de l’Intérieur. En mai de l’année dernière, Chahinez Daoud a été découverte brûlée vive par son ex-mari. En conséquence, la police a été jugée responsable de ne pas avoir répondu à ses cris persistants à l’aide.
Cinq policiers ont comparu devant le tribunal de Mérignac (Gironde), mardi 4 janvier, dans le cadre de l’affaire du meurtre de Chahinez Daoud. Diverses sanctions étaient disponibles, allant d’un simple avertissement à une suspension de trois jours. Eric Marrocq, secrétaire général du syndicat Alliance Police Nationale, s’est réjoui des sanctions : “Nous avons fait valoir au conseil de discipline que nos collègues ne pouvaient pas être blâmés pour les péchés des autres. Il a été déterminé qu’il y avait des problèmes avec la structure d’autorité de l’organisation .”
Des erreurs qui continuent de se produire
Malgré les avertissements répétés de Chahinez Daoud aux autorités concernant les dangers présentés par son ex-mari, qui avait déjà été reconnu coupable d’agression, aucune mesure de précaution n’a été prise. Les sanctions doivent encore être confirmées. En mai 2021, Chahinez Daoud a été brûlée vive dans la rue à Mérignac par un ex-mari comme symbole de la violence des femmes. Le mardi 4 janvier, huit policiers seront accusés de ne pas avoir fait assez pour enquêter sur l’incident.
Le corps de Chahinez Daoud, âgé de 31 ans, a symbolisé à la fois les violences faites aux femmes et les défaillances judiciaires et policières. Le 4 mai 2021, alors qu’elle était en instance de divorce, son ex-mari l’a tuée par balle dans la rue à Mérignac (Gironde). L’enquête a révélé un certain nombre de failles, y compris les plaintes répétées de Chahinez Daoud à propos de son mari, mais il n’a jamais semblé dérangé. Six policiers bordelais ont été mis en examen pour inconduite, selon les conseils de discipline.
Les défauts de caractère sont reflétés.”
Il a été licencié en raison de son incapacité à comprendre la gravité de la situation. L’avocat de la famille espère qu’il n’y aura plus d’événements comme celui-ci à l’avenir. Mes clients sont plus intéressés à connaître les multiples manquements, leurs raisons et leurs origines qu’à se faire imposer des répercussions, comme je l’ai découvert. Le ministre de l’Intérieur a le dernier mot, mais les conseils de discipline se prononceront mardi 4 janvier.
Avant le fémicide, il y avait des inefficacités
L’enquête de l’IGPN recommande des sanctions directes contre un certain nombre de policiers (après ceux de l’IGA et de l’IGJ). Le « premier groupe » de peines, les sanctions les plus légères, peut être prononcé dans le secteur public sans passer par un conseil de discipline. Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, a choisi d’aller au-delà de ces recommandations. Il s’agit d’un incident unique dans une vie. Le directeur de zone de la sécurité publique du sud-ouest a été « blanchi » par l’IGPN, mais il fait toujours face à la censure.
Six policiers ont également été déférés aux instances disciplinaires pour enquête. Au moment de sa mort, Chahinez Boutaa avait 31 ans. Son mari a mis le feu à leur maison de Mérignac (Gironde), une banlieue bordelaise, le lendemain, la tuant sur le coup. Ses trois enfants, âgés de 5, 8 et 13 ans, ont été pris en charge par eux.
Elle a déposé une autre plainte contre lui le 15 mars 2021, à la suite de ses agresions et tentatives d’étranglement. Sans être interrogé, Mounir B. s’est présenté à ses auditions du Spip les 26 mars et 14 avril sans manquer aucune des dates. L’attentat a eu lieu le 4 mai 2021 à 18h15. heure locale, lorsque Mounir B. lui a tiré deux balles dans les jambes alors qu’elle sortait du pavillon pour aller chercher ses enfants. Il l’a ensuite aspergée d’un produit chimique inflammable, mettant le feu à elle et au pavillon.
Chhainez Daoud périt dans l’enfer. Vers 18 heures, un policier arrête l’homme. Mounir B. est originaire d’Algérie. Lorsqu’il épousa sa première femme, il devint citoyen français. Trois enfants sont nés de cette union. En 2015, le couple se sépare à l’amiable. A sept reprises, il a été reconnu coupable de “violences avec usage d’arme”, “vol avec destruction ou dégradation” et “violences par un conjoint en présence d’un mineur.