Affaire maxime roussel ; L’assassinat de Maxime Roussel : l’accusé sort de sa carapace et clame son innocence. Jeudi, le suspect de l’assassinat de Maxime Roussel est sorti de sa carapace devant un tribunal pour mineurs. Il a été retrouvé mort et enterré dans un bois de la commune d’Evans en janvier 2012. (Doubs). Il a concocté une nouvelle histoire et a maintenu son déni du crime.
Un jeune homme qui avait 17 ans lundi à Besançon, en France, est resté silencieux depuis son arrestation. Tout au long de l’enquête, il a modifié son récit à plusieurs reprises. Il a affirmé être présent le 10 janvier 2012, lorsque son ami a été assassiné et incendié par deux autres individus. Les enquêteurs n’étaient pas satisfaits de la thèse. Un résumé concis des faits est disponible ici.
Jeudi, il a amendé son histoire devant le tribunal, indiquant qu’il s’était rendu au bois d’Étouvans dans la voiture de sa mère pour rencontrer Maxime. Pendant une pause, les avocats des deux parties ont allégué qu’il avait conduit la voiture de sa mère.
Selon ce récit amendé, il aurait alors laissé l’adolescent dans la voiture. Il réapparut dix minutes plus tard pour remettre ses clés. À ce moment-là, il aurait découvert le corps d’une personne décédée en feu.
Il est accusé d’avoir chargé la moto de la victime dans sa voiture puis de s’enfuir sans prévenir personne. Son corps a été localisé dans le salon de son beau-père.
Le suspect de 19 ans a été inculpé de meurtre.
Le suspect encourt jusqu’à vingt ans de prison si la défense d’être mineur est maintenue, ou jusqu’à la prison à vie si la défense est par la suite abandonnée. C’est parce que le suspect avait l’intention de tuer quelqu’un ou que la victime avait moins de quinze ans. (AFP)
Elle a déclaré dans son plaidoyer que l’accusé avait presque 18 ans, avait planifié son comportement et avait fait preuve de “cynisme” après le crime. De plus, elle a allégué qu’il avait commis l’acte alors qu’il avait environ 18 ans. L’accusé, qui a maintenant 19 ans, purgera le reste de sa vie en prison.
Il entend parler du crime à huis clos depuis cinq jours, mais il continue de nier toute implication. Au tribunal, l’accusé a une fois de plus modifié son histoire. Il informa le juge qu’il s’était rendu seul au bois d’Étouvans pour rencontrer Maxime.
Il l’a ensuite quitté et est revenu dix minutes plus tard avec un jeu de clés, mais à son retour, il a remarqué le corps de son ami en feu, a-t-il déclaré. Il aurait ensuite placé la moto de l’adolescent dans sa voiture et serait parti sans y être invité.
Le corps de Maxime Roussel a été découvert sur une route boisée de la commune d’Evans (Doubs) le 11 janvier 2012. C’était un jeune calme passionné de mécanique. Il était parti la veille.
D’après celle-ci, il avait lu une trentaine de pages.
Me Philippe Simoneau, l’avocat des parents et de la petite sœur de Maxime, m’explique comment assassiner quelqu’un sans laisser de trace, commettre le crime parfait ou donner l’apparence d’une vente de drogue. Selon l’accusation, ces recherches sur Internet étayent l’idée que le suspect avait l’intention de faire cela.
Si vous êtes un utilisateur de Facebook, vous apprécierez peut-être cette conversation du 10 janvier 2012. Maxime doit rencontrer l’accusé. Le corps brûlé de l’adolescent a été découvert le lendemain sur un chemin de campagne près de son domicile à Etouvans, près de Montbéliard. Lui, comme son père, était un passionné de sport automobile.
Une moto pourrait être le véhicule utilisé pour commettre un crime terrible. Selon l’autopsie, Maxime est décédé des suites d’une série de coups, principalement à la carotide. Il a été déterminé que le téléphone portable de la victime était l’arme utilisée pour le poignarder. Jérémy a acheté ce pistolet fin 2011 chez un revendeur de Vesoul. Le marchand se rappellera et affirmera qu’il le lui a vendu.
Ils ont rapidement commencé à examiner Jérémy après avoir appris qu’il était l’un des copains de la victime. Ils ont également localisé la moto rouge de Maxime, qui avait été cachée dans un puisard dans le salon du beau-père de Jérémy. Cet acte horrible a peut-être été commis à moto.
Ce n’est pas une justification valable. Jean-Baptiste Euvrard, l’un des accusés dans l’affaire, affirme : “Il aurait pu en avoir un s’il avait demandé à sa mère”. Me Simoneau soutient qu’il est impossible de tuer pour un deux-roues. C’est pourtant la seule réponse plausible. Selon eux, les prévenus auraient tendu un piège à Maxime. Un piège potentiellement mortel.
Jeremy, en revanche,
allègue qu’il n’y croit pas et que deux hommes ont assassiné son ami puis l’ont forcé à dissimuler la moto. “Il n’y a pas de rime ni de but à quoi que ce soit.” “La moto n’est pas un mobile légitime”, plaide son avocat, Me Euvrard, “et l’arme du crime n’a jamais été retrouvée”. Euvrard dit : « Il n’aurait pas pu être seul cette nuit-là.
Une piste que les flics n’ont pas pu suivre : “Les reconstitutions laissaient penser qu’il était peut-être seul”, assène-t-elle. Jérémie sera jugé lundi, et le parquet continuera d’utiliser l’expression “préméditation de crime”. “Il a tout planifié et organisé pour
assassiner Maxime », répète l’avocat. Si l’affirmation du jeune homme selon laquelle il était mineur est acceptée à l’issue des conversations, il risque une peine de 20 ans de prison. Sinon, il encourt une peine de prison à vie. La victime pourrait encourir la peine de mort si elle avait moins de 15 ans au moment de l’infraction. Vendredi, une décision sera prise.
Lorsque le procès reprendra lundi, il aura été en cours pendant une longue période. Pendant une longue période, une équipe de sept gendarmes a travaillé sans relâche pour explorer tous les scénarios possibles. Enfin, l’instruction a confirmé la préméditation mais a rejeté l’accusation d’implication criminelle du prévenu.
Ce que dit son avocat, Maître Euvrard, devant le tribunal. Il affirme que la moto n’était pas le facteur de motivation : « Mon client désirait une moto, mais la moto n’était pas le facteur de motivation. Vous rappelez-vous comment l’arme du crime, un couteau, est restée inconnue pendant si longtemps ? De plus, il le précise.
La famille de Maxime est entrée dans une nouvelle ère :
la guerre judiciaire. Sa mère, Isabelle Roussel, a choisi de s’exprimer longuement sur la mort de son fils dans France Bleu Belfort Montbéliard. “Je suis intéressée par la raison pour laquelle cela s’est produit”, dit-elle. À l’heure actuelle, il avait quatorze ans. “
Dans cette circonstance, on ne brûle pas quelqu’un pour un vélo.” Ce ne sera plus jamais aussi odieux qu’aujourd’hui. Si vous faites quelque chose de mal, vous ne pourrez pas vous excuser. Cela ne se produira pas. La vie n’est plus la même qu’avant. La “survie” est tout ce qui reste à ce stade.
Le premier jour de l’audience, le jury sera sélectionné et le président prononcera un discours sur l’affaire. Le dossier compte environ 10 000 pages. Seize témoins ont été appelés par l’accusation. Huit personnes aux multiples expertises.
La famille se bat pour faire lever le huis clos (ce qui est le principe lorsque l’accusé est mineur). Cela peut se produire à la demande du procureur ou de la personne poursuivie. Les magistrats qui ont terminé leur formation sont en charge. Il n’y a pas d’issue pour eux.