Nicole maestracci maladie; Nicole Maestracci est décédée le 7 avril 2022. Après avoir été présidente de la Cour d’appel de Paris pendant neuf ans, elle a été nommée au Conseil constitutionnel.
Nicole Maestracci, feu l’ancienne présidente du tribunal de grande instance de Melun, était âgée de 71 ans. De 2003 à 2010, elle a été présidente du Tribunal de Grande Instance de Melun. (Seine-et-Marne). La nouvelle du décès de Nicole Maestracci, survenue dans la nuit du 6 au 7 avril, a été accueillie avec tristesse par les tribunaux Melunais.
La présidente de Melun, M e Magali Hanke, la qualifiait de « femme très sympathique avec qui la conversation était un jeu d’enfant ». En tant qu’être humain, ce juge s’intéressait personnellement à ses affaires. Cela a été noté par certains spectateurs, notamment lorsqu’il s’agissait d’expulsions d’invités ou de ressortissants étrangers.
Nicole Maestracci, une ancienne avocate, a ensuite fréquenté l’école nationale du tribunal. En 2013, François Hollande la nomme au Conseil constitutionnel. À son crédit, elle a terminé son travail dans le délai du 13 mars.
Le Conseil constitutionnel a indiqué dans un communiqué qu’il était “dévasté” d’apprendre son décès. Tout au long de sa carrière professionnelle, Nicole Maestracci a été passionnée et courageuse au service du système judiciaire. Même la maladie n’a eu aucun effet sur son engagement tout au long de la dernière ligne droite. Ses collègues admirent sa persévérance depuis que quelqu’un le connaît.
Pendant l’intérim, elle a travaillé comme juge des enfants à Melun (Seine-et-Marne), comme juge à Paris, et finalement comme membre de l’administration centrale du ministère de la Justice. Elle s’implique activement dans la lutte contre les addictions depuis sa nomination comme juge de l’application des peines à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
En résumé, elle a été nommée présidente du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d’appel de Paris, puis de la cour d’appel de Rouen après avoir été présidente du tribunal de grande instance de Melun.
Selon Eric Dupond-Moretti, gardien des Sceaux, “
elle contribuera à apporter de nouveaux thèmes, en veillant à ce que le siège du magistrat soit honoré et renforcé en centre-ville”, selon un communiqué annonçant son décès.
Avec un sourire constant et une voix qui demandait des efforts pour bien entendre, ce magistrat de gauche tenait les valeurs de la justice en haute estime. Comme l’a fait remarquer Nicole Maestracci, le système judiciaire est truffé de failles et d’inefficacités qui doivent être corrigées. Elle a été sollicitée en 2012 par Christiane Taubira, convaincue du caractère critique d’aborder la recherche savante dans l’intérêt de la justice.
Son bilan de ses années dans l’établissement de la rue Montpensier démontre son indépendance intellectuelle. Ce texte, mis en ligne sur le site du Conseil constitutionnel, met l’accent sur la composition du document, qui a été “souvent critiquée”.
Elle a ensuite travaillé à l’administration centrale du ministère de la Justice jusqu’en 1992, date à laquelle elle est revenue sur le « terrain ». “Profondément engagée dans la lutte contre les addictions”, précise le ministère, “elle dirigera la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies de 1998 à 2002”.
“Extrêmement attaché à l’indépendance de la justice et impliqué au cœur de la société civile”, il dresse l’image de quelqu’un qui travaille à “améliorer et approfondir la fonction du magistrat dans la ville”.
Sa carrière, qui comprend des passages comme juge et dans l’administration fédérale, témoigne de cette recherche sans fin. Elle a choisi de fréquenter l’École nationale supérieure de la magistrature de Paris après avoir obtenu son diplôme de droit et travaillé comme avocate pendant un an. En 1979, elle débute sa carrière professionnelle à Melun en tant que juge des enfants.
Elle rejoint l’administration centrale du ministère en 1984 en tant que membre du Syndicat de la magistrature, puis est conseillère des gardes des Sceaux Pierre Arpaillange et Henri Nallet de 1988 à 1992, sous les gouvernements Michel Rocard et Edith Cresson.
Nicole Maestracci débute sa carrière comme auditeur de justice en 1977 à l’ENM de l’Ecole Nationale de la Magistrature. Elle est nommée au tribunal pour enfants de Melun deux ans plus tard puis au poste de juge d’instruction à Paris en 1982.
Nicole Maestracci, comme elle l’avait fait tout au long de sa carrière professionnelle,
a admirablement servi la justice au Conseil constitutionnel. Même la maladie n’a eu aucun effet sur son engagement tout au long de la dernière ligne droite. Les Elders ont fait remarquer dans un communiqué: “Sa force morale a toujours mérité l’admiration de ses collègues.”
Selon le communiqué officiel, une personne « très attachée à l’indépendance de la justice et investie au cœur de la société civile » s’est occupée « d’améliorer et de consolider la place du magistrat au cœur de la cité ».
Nicole Maestracci a été nommée au Conseil constitutionnel en 2013 pour un mandat de neuf ans par le président François Hollande. « Comme elle l’avait fait tout au long de sa carrière professionnelle, Nicole Maestracci s’est illustrée au Conseil constitutionnel par sadmirablement le système judiciaire.
“Nicole Maestracci a servi avec zèle les juridictions au sein du Conseil constitutionnel et tout au long de sa carrière professionnelle.” Même lorsqu’il était malade, sa détermination était inébranlable ces derniers temps. “La force de son caractère continue de gagner l’estime de ses collègues”, ont déclaré les Aînés dans un communiqué.
Elle préside le comité d’organisation de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, qui présentera ses conclusions au garde des sceaux le 20 février 2013. Elle a précédemment été présidente de la FNARS (2004-2012) et juge de paix premier président (septembre 2011).
Le président François Hollande l’a nommée au Conseil constitutionnel pour un mandat de neuf ans. Sa prestation de serment sera prononcée le 14 mars, en présence du président du Kazakhstan.
L’organisation verticale excessive de l’administration française et l’antagonisme délibéré et insatisfaisant entre les ministères de la répression et de la santé ont entravé le développement d’une stratégie publique interministérielle. J’étais le neuvième président de la MILDT en quinze ans.
Certaines caractéristiques étaient cependant plus favorables à l’évolution :
de nombreuses études convergeaient vers une stratégie plus cohérente et plus conforme à la réalité scientifique et humaine. Depuis le milieu des années 80, le sida a coûté la vie à un grand nombre d’usagers de drogues et il est clair que la santé publique doit primer sur l’usage et l’interdiction de possession de drogues. Enfin, la montée de la polyconsommation a mis en évidence la ligne floue entre comportements légaux et illégaux.
Le rapport Roques a été publié récemment et a suscité beaucoup d’attention. Transférer cette évolution pragmatique des croyances dans les politiques publiques n’a en revanche pas été simple. Au point qu’en juin 1999,
lors de l’adoption de la stratégie que j’avais minutieusement élaborée, un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a été publié à la demande du Premier ministre, comprenant un chapitre sur l’alcool et la cigarette intitulé « médicaments.”
L’industrie du tabac a constamment contesté ces chiffres, affirmant que toutes les données n’étaient pas incluses, en particulier les économies réalisées grâce au décès prématuré d’un grand nombre de fumeurs.
Malgré la restriction de la publicité par la loi Évin, les mesures de prévention et de communication sont infimes par rapport aux sommes dépensées par l’industrie du tabac pour promouvoir une image positive des fumeurs.