Fabien azoulay fils de; Les informations sur les parents de Fabien Azoulay ne sont pas disponibles mais vous pouvez en apprendre plus sur cette personne sur cette page Wikipédia. Fabien Azoulay a exprimé son soulagement trois jours après sa libération dans un entretien accordé vendredi à BFMTV. Il a été condamné à environ 17 ans de prison en Turquie, suivis de cinq ans de prison à Paris.
L’homme de 43 ans a été interpellé à Istanbul en 2017 avec du GBI, un solvant classé “stupéfiant” en Turquie et donc interdit mais juste classé “substance vénéneuse” en France. Lorsqu’il est consommé à l’état de traces, il peut être utilisé comme stimulant sexuel.
Fabien Azoulay a été accusé d’avoir commandé en ligne une canette de GBL et de l’avoir fait livrer à son hôtel en Turquie alors qu’il effectuait des greffes de cheveux. Ses avocats affirment qu’il ignorait que ce produit était interdit dans ce pays. “J’ai acheté un bidon de deux litres pour m’amuser”, a-t-il révélé sur BFMTV. “C’était la quantité minimum de commande.”
Il y a beaucoup de terrains à couvrir, du rêve américain aux prisons turques. Depuis le 2 novembre, Fabien Azoulay est un homme (presque) libre. Après avoir purgé une peine de 20 ans de prison pour s’être procuré un stupéfiant illicite, le Franco-Américain a enduré quatre années de torture en Turquie.
Ce périple turc commença dans la joie pour Fabien Azoulay : c’était la conclusion d’un tour du monde qu’il avait entrepris au début de sa 40e année, suite à la vente des trois spas qu’il avait développés à New York, où il avait son siège depuis 2001. .
Tout cela sans savoir que l’achat de ce produit chimique, légal en France, était suspendu depuis deux mois en Turquie. Comme le rappelle l’un de ses avocats, François Zimeray, preuve de sa bonne foi : “Il a commandé ce truc en son nom, avec sa carte de crédit, depuis l’emplacement de son hôtel : tu ne fais pas ça quand tu sais que vous commettez un acte illégal.”
Il m’a informé que si j’étais arrivé en juillet,
je n’aurais pas été retenu car la substance avait récemment été ajoutée à la liste des produits réglementés”, explique-t-il, mais l’un des flics rigole. “Ils souriaient tous, comme si être un franco-américain juif et homosexuel était une loterie”, se souvient-il.
La peine n’est en aucune manière personnalisée » : ses chances d’une peine légère et d’une expulsion immédiate sont anéanties par sa détention prolongée dans l’attente du procès. « Il est au milieu de la salle d’audience, avec un garde à sa droite et un autre à sa gauche », elle l’observe pour la première fois à ce moment.
“Le fil rouge qui traverse ce dossier, c’est que pendant longtemps, tout a mal tourné”, note François Zimeray, qui a rejoint la défense franco-américaine en 2020. Carole-Olivia Montenot a reporté son voyage de février en Turquie pour assister au procès de Fabien Azoulay.
Malgré la présence de quelques autres détenus étrangers, le Français est séparé par la barrière de la langue, soumis à de fréquentes hostilités, enfermé dans la même cellule que des hommes condamnés pour viol, meurtre ou terrorisme, et agressé jusqu’à ce qu’il soit incendié dans sa cellule. Selon les conseils d’un détenu franco-algérien, une sensation de peur constante le pousse à dormir avec un couteau sous son oreiller :
Ses écrits – lettres à des proches ou son journal de bord – la lecture de son courrier, notamment les lettres d’inconnus touchés par son histoire, les sudokus, les visites hebdomadaires de Nadia, l’assistante sociale “formidable et très humaine” de l’ambassade de France, et de son frère Xavier, qui fait des allers-retours depuis Paris le plus souvent possible, plus de trente fois en trois ans, le fait vivre au quotidien (sauf en 2020, en raison de la pandémie),
Depuis des années, les procédures de transfert de la Turquie sont gelées et les avocats sont obsédés par un ministère des Affaires étrangères inactif. Le récit a atteint un point de basculement en avril dernier, après une brève mais importante couverture médiatique.
En juin dernier, “un éclat de ciel bleu dans cette relation difficile entre la France
et la Turquie” est apparu sous la forme d’un apaisement arraché sur le saut de la défense. François Zimeray a remis une note à l’Élysée quelques jours avant qu’Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan ne se rencontrent en marge du sommet de l’Otan : “Ça n’a pas été facile car les sujets ne manquaient pas : liens houleux et acrimonieux,
Fabien Azoulay est auteur de lettres. Ils ont choisi de rendre l’affaire publique et ont fait appel à l’État, reconnaissant son impasse. Le Quai d’Orsay promet que ses services sont “pleinement mobilisés sur le sort de ce Français” et surveillent “sa situation et sa demande de transfert”, malgré le silence de l’Elysée, notamment au vu de la querelle ouverte d’Emmanuel Macron avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan.
En revanche, le tribunal a rejeté la demande de libération des avocats du tribunal Carole-Olivia Montenot et François Zimeray au motif de la “poursuite de l’exécution de la peine” turque. Ce dernier a indiqué à l’AFP qu’il avait l’intention de déposer “lundi” un recours en modification de peine qui, selon le président du tribunal, devrait être “examiné immédiatement”.
Conditions pour une trans rapider s’améliorent et j’ai bon espoir que nous pourrons le terminer dès que possible. Le débat de ce matin porte déjà ses fruits.” Emmanuel Macron avait alors fait une remarque. Cependant, les deux avocats travaillent en coulisses pour faciliter la circulation des informations entre les ministères français de la Justice et des Affaires étrangères et les autorités turques.
Je n’étais en danger imminent de mort à aucune heure du jour ou de la nuit », un soulagement et une première étape possible : « Certains condamnés étaient là depuis cinq ans, attendant la conclusion de l’enquête d’Interpol ou l’acceptation des autorités de leur pays, », a expliqué un responsable.
Selon son entourage, Fabien Azoulay a été exposé à un déluge de tortures psychologiques et physiques lors de sa détention en Turquie. Son avocat, François Zimeray, a raconté en avril à France Info les abus quotidiens qu’il subissait : “Il a été violé, battu et incendié”. Il a été harcelé en raison de son orientation sexuelle.
comme son frère : un être humain gentil et vrai qui n’avait rien à voir avec ça.
Quand on le voit, on n’a aucune idée de ce qu’il a vécu puisqu’il cache tout. Il dégage un sens attachant de la modestie et de la reconnaissance.
Le quadragénaire aux commandes, submergé par l’émotion, a révélé qu’il avait “traversé quatre ans de douleur”. Ses avocats ont souligné qu’il était jugé pour ses convictions juives et son orientation homosexuelle. Zimmerly a revendiqué des tentatives quotidiennes de conversion forcée.
Alors que le ministère des Affaires étrangères a gardé un œil attentif sur le dossier, permettant à Fabien Azoulay d’être relogé dans une nouvelle prison aux conditions de confinement plus favorables en janvier 2020, l’entourage quadragénaire a choisi de médiatiser la situation. La mobilisation sera accélérée et transférée à partir de 2021.
Il a été accusé d’avoir acheté une canette de GBL en ligne et de l’avoir fait livrer à son hôtel en Turquie alors qu’il subissait une greffe de cheveux. Ses avocats affirment qu’il ignorait que ce produit était interdit dans ce pays.
Le 1er octobre, dans le cadre d’un accord franco-turc, le tribunal correctionnel de Paris a réduit sa peine à cinq ans de prison. Il s’agit de la peine la plus élevée en France pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et « recel de crime », en l’occurrence la vente de GBL.