Ophélie meunier zone interdite; Ce lundi 7 février, Ophélie Meunier a envoyé un message sur son compte Instagram. Le journaliste a été placé sous la protection de la police.
C’est finalement elle qui a brisé le silence. Depuis plus de trois décennies, l’émission Zone Interdite aborde des problématiques contemporaines et évoque les tendances sociales françaises. Ophélie Meunier et ses collègues s’intéressent à l’islam extrémiste dans l’épisode le plus actuel, diffusé le 23 janvier.
Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe, a indiqué que la journaliste avait été placée sous protection policière après quelques jours d’interrogatoire par la commission d’enquête enquêtant sur la concentration des médias sur le droit de regard.
Quelle est la justification derrière cela? Elle a réussi à recevoir un grand nombre de menaces de mort. Lundi 7 février, elle a envoyé une déclaration sur son compte Instagram, accompagnée de nombreuses images.
Elle voulait exprimer sa gratitude aux téléspectateurs dévoués de l’émission le lendemain de la diffusion d’un nouvel épisode. “Merci d’avoir été jusqu’à 3 millions devant Zone hier !” dit-elle simplement dans la légende. Un message bref mais efficace rassurant ses abonnés sur sa sécurité. Elle a pu compter sur leur soutien en réponse à ses paroles.
Ophélie Meunier, qui a bénéficié du soutien d’autres stars de la télévision, se retrouve dans une situation précaire. “Cela reflète l’époque.” “Les identités se radicalisent”, a d’abord déclaré Harry Roselmack,
“mettant à rude épreuve l’impulsion de protéger son identité en violation de la loi”, avant d’ajouter : “Dire à quelqu’un qu’il va mourir est un criminel”. C’est intolérable dans une société démocratique”, a-t-il dit, Arthur avait promis au journaliste “tout son soutien” avant d’être troublé par “l’étonnant silence de la profession”.
Les réactions de l’État face à la menace que représente l’islam radical.”
M6 savait traiter d’un sujet sensible dimanche 23 janvier en diffusant “Zone interdite”, un documentaire sur l’intégrisme tourné à Roubaix (Nord), Marseille et Bobigny. Au point que la chaîne a choisi de réduire sa promotion afin d’éviter d’attiser l’émotion.
Comme l’a déclaré vendredi 28 janvier le sénateur Nicolas de Tavernost, cette précaution était insuffisante, et la menaçante animatrice Ophélie Meunier a été placée sous protection policière. Amine Elbahi ,
avocat de Roubaix également intimidé, est l’un des protagonistes du rapport.« Les journalistes et autres qui ont témoigné dans ce rapport ont été soutenus et leurs inquiétudes reconnues », a déclaré lundi 29 janvier le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. pour identifier les auteurs de la menace.
Ce film, tourné en partie en caméra cachée, met en scène un commerce de Roubaix vendant des poupées sans visage, soi-disant parce que le Coran interdit les représentations figuratives. Il ajoute qu’un programme d’aide aux devoirs financé par la ville enseignerait vraiment les concepts coraniques.
M6 fait l’objet d’une campagne de boycott depuis la sortie des premières bandes-annonces. L’émission a suscité dès le lendemain une vague de commentaires négatifs et d’appropriations politiques, à commencer par la crainte d’Eric Zemmour d’être accusé de reconnaître “les us et coutumes de l’Afghanistan autoritaire” dans une tribune du FigaroVox.
Dimanche, un article de “Zone interdite” sur un sujet difficile a suscité une frénésie de réponses sur les réseaux sociaux et les réseaux d’information en continu, certains s’adressant même au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale.
Dans le même temps, des menaces sont proférées contre Ophélie Meunier et un jeune de Roubaix, Amine Elbahi, témoin de l’émission, conduisant la police à les placer sous la protection du SDLP.
Amine Elbahi a porté plainte après des menaces reçues par les réseaux sociaux,
SMS ou WhatsApp, ainsi que des enregistrements audio “constatés par un huissier”, selon son avocat. Selon l’avocat, Amine Elbahi est qualifié de « kouffar » (en arabe pour « mécréant ») et est « averti qu’il encourt la peine de mort ».
Ophélie Meunier était invitée sur le plateau de Quotidien ce mercredi. Pour la première fois, la journaliste a parlé publiquement de la position de la Zone Interdite sur le séparatisme et l’islam fondamentaliste, ainsi que sur les menaces de mort qu’elle a reçues en conséquence.
Elle fournit finalement une mise à jour plus de trois semaines après la diffusion de l’histoire. Le Quotidien s’est entretenu mercredi avec Ophélie Meunier de l’événement Zone interdite, centré sur l’islam séparatiste et radical et qui a fait sensation sur les réseaux sociaux et dans la vie personnelle de la journaliste.
En effet, le 7 février, le parquet de Paris a indiqué qu’une enquête sur les menaces de mort d’Ophélie Meunier avait été ouverte. Depuis, le journaliste est placé sous protection policière le temps de l’enquête. Ophélie Meunier sort une première fois de son silence le 16 février, lorsqu’elle est approchée par Yann Barthès. “Ça va”, dit-elle, ajoutant : “Je n’en parle pas publiquement car cela a un impact sur ma vie personnelle et ma famille.” Cependant, c’est OK, et je suis satisfait maintenant.
Tout va bien.”
Ophélie Meunier s’est immédiatement rapprochéeYann Barthes. “Je ne suis pas très ouvert à ce sujet en public car cela a un impact sur ma vie personnelle et ma famille, mais tout va bien et je vais bien aujourd’hui.” L’ancien chroniqueur du “Quotidien” a continué, au grand plaisir de la foule.
Elle a ensuite expliqué comment son étage avait été politiquement réhabilité. Suite aux menaces de mort, plusieurs personnalités politiques se sont prononcées en sa faveur, notamment Valérie Pécresse et Éric Zemmour. “
Il est vrai que c’est une question délicate que les radicaux d’extrême droite exploitent souvent.” “Cependant, à deux mois de l’élection présidentielle, c’est une question qui fait l’actualité et qui doit être abordée”, a-t-il répondu.
A l’annonce du projet d’événement d’Ophélie Meunier, elle a reçu plusieurs menaces de mort, c’est pourquoi elle affirme avoir pris les précautions nécessaires en amont : “Je me suis renseigné pour savoir si nous avions des assurances, si c’était un programme sévère entre guillemets, et si le présentateur était en sécurité.”
J’étais curieux de savoir si les témoins qui ont témoigné étaient suffisamment flous, et ainsi de suite… Je fais les tâches que j’estime nécessaires sur un logiciel qui me permet de faire le choix final. Cette initiative est considérée comme ayant reçu mon approbation.
Je l’ai fait, cependant, puisque cela m’était demandé. Nous aurions pu faire un choix différent. C’est ma responsabilité, et si vous appelez cela une ingérence, je parle d’exercice professionnel.” Des répercussions immédiates
L’étude de la zone interdite a suscité de nombreux débats. Un arrêté préfectoral a imposé la fermeture d’un restaurant à la suite de cette dernière. Les femmes étaient réparties dans ce qu’on pourrait appeler une boîte à manger… Ophélie Meunier, qui attend son deuxième enfant, a été placée sous surveillance policière en raison de la sensibilité de la situation.
Si elle s’étonne des réactions qu’il a suscitées, conseille-t-elle, “il est vital qu’on puisse s’opposer à une vision du monde néfaste sans être stigmatisé par l’islamophobie” (émissions sur C8, discussions sur BFM-TV ou CNEWS, etc.). “
Les médias de droite ou même d’extrême droite”, spécule-t-elle, “deviendront soudainement les confrères les plus ardents pour semer la consternation”. “Nos collègues, les organisations journalistiques, les syndicats, ils ne nous soutiennent pas très bien”, déplore Tony Comiti, son producteur. Cependant, c’est quelque chose qui arrive à tout le monde.