Pierre Martinet Enfants; pierre martinet Enfants : Selin Martinet, Alix-Téoman Martinet, Cette année Marque les 50 ans de Pierre Martinet dans l’industrie musicale. En 1968, ce boucher-charcutier autodidacte à Jujurieux dans l’Ain fonde sa première entreprise, une boucherie-charcuterie.
Suite à sa diversification dans les salades traiteur et autres plats dans les années 1970, la petite entreprise familiale emploie aujourd’hui 680 personnes et génère 159 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Pour ce faire, elle a dû vendre 72 000 tonnes de salades traiteur, 2 700 tonnes de pâtisseries salées et 40 tonnes de charcuterie sous sa propre marque ou sous une marque privée. L’année dernière, elle a vendu un million de salades, ce qui en fait le leader du marché. Un parcours intéressant pour ce leader autodidacte, qui avoue avoir profité de la formation accélérée en gestion d’entreprise de la CCI de Lyon.
Cependant, de nombreux managers auraient soit revendu leur entreprise, soit légué le témoin, même s’il a toujours eu de bonnes bases. Pierre Martinet, en revanche, ne pourra pas le faire tout de suite. Bien que le marché des articles de restauration soit en forte croissance (près de 5 % l’an dernier !), il reste très actif dans ce secteur. De ce fait, elle attire les plus grands acteurs de la filière, qui travaillent tous d’arrache-pied pour se développer : Outre Bonduelle et Fleury-Michon, il existe de nombreux autres exemples d’entreprises qui reviennent sur le marché après l’avoir abandonné.
Pierre Martinet, comme tout bon stratège, comprend que la meilleure attaque est une bonne attaque. Les classiques sont toujours disponibles, mais de nouveaux produits s’ajoutent continuellement à l’assortiment. En avril de cette année, une gamme sans gluten est arrivée sur le marché ; en octobre de la même année, une ligne bio fait de même. Il n’y a pas de gros volumes actuellement, mais Pierre Martinet estime que le bio représentera à terme 3 à 4 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
La passion de l’exportation
Le traiteur est de plus en plus soucieux d’exporter, notamment vers l’Espagne, où la filière salade traiteur est encore balbutiante. Selon le patron du Nord-Isère, “Nous ne vendons que 2 000 tonnes contre 72 000 tonnes en France et nous sommes déjà numéro un”. Il vise par conséquent une expansion rapide en Espagne. De plus, il souhaite augmenter son capital de 10 %, dit-il, et envisage de le faire.
Pierre Martinet était toujours sur le pont, mais il avait déjà commencé à réfléchir à son plan de succession. Selin, l’un de ses cinq enfants, est étudiante à l’école de commerce Idrac à Lyon, en France, à l’âge de dix-huit ans. Enfant, quand la fille de Pierre Martinet passait devant l’entreprise, elle disait : “Je serai le patron de papa”, se souvient-il. Olivier Terme, un nouveau directeur général adjoint fraîchement embauché de Sony, le rejoindra bientôt dans ses nouvelles fonctions. Il la décrit comme « un atout supplémentaire » pour la croissance de l’entreprise.
Cette année, la société prévoit de consacrer 5 millions d’euros à ce projet. Par conséquent, le transfert ne sera pas effectué immédiatement. Même ainsi, un plan a été esquissé et est prêt à être suivi. Il sera nécessaire de mettre en place un tandem à l’avance. En tout cas,
Pierre Martinet ne parle plus de céder les 90 % du capital familial de l’entreprise à un autre acteur de l’entreprise. Depuis, il a pris la décision de garder l’entreprise dans la famille le plus longtemps possible. Pierre Martinet, né en 1947, fête cette année ses cinquante ans de carrière. Cet autodidacte, qui a commencé à travailler à l’âge de quatorze ans, a ouvert son premier commerce, une boucherie, à Jujurieux, dans l’Ain, en 1968.
Depuis les années 1970, la petite entreprise familiale s’est développée en se diversifiant dans les salades traiteur et autres lignes de restauration, avec six usines, 680 salariés, et un chiffre d’affaires de 159 millions d’euros. Pour ce faire, il doit vendre 72 000 tonnes de salades de charcuterie, 2 700 tonnes de pâtisseries salées et 40 tonnes de charcuterie sous sa marque ou MDD. C’est le leader incontesté du marché, ayant vendu un million de salades l’année dernière.
Ce patron autodidacte a eu une belle carrière, reconnaissant qu’il a suivi une formation accélérée en gestion d’entreprise à la CCI de Lyon. Beaucoup de patrons auraient fait fortune, revendu leur entreprise, ou passé le relais s’il avait toujours eu une bonne vision. En tout cas, ce ne sera pas le cas pour Pierre Martinet tout de suite.
Un marché toujours en expansion
Pour preuve, il reste très actif sur un marché, celui des articles de restauration, qui progresse encore à un rythme étonnant : environ 5 % l’an dernier ! De ce fait, il attire tous les grands acteurs du secteur en développement : Bonduelle bien sûr, mais aussi Fleury-Michon qui, après une tentative ratée, a décidé de revenir sur le marché.
Pierre Martinet, comme tous les stratèges, estime que la meilleure défense est l’attaque. Tout en conservant ses grands classiques, les offres de l’entreprise évoluent sans cesse. En avril 2017, une gamme sans gluten a été lancée, suivie d’une gamme bio en octobre. « Nous n’en faisons pas aujourd’hui des volumes conséquents, précise Pierre Martinet, mais nous pensons que le bio constituera à terme 3 à 4 % de notre chiffre d’affaires.
Le traiteur mise de plus en plus sur l’export, principalement vers l’Espagne, où le marché des salades prêtes à consommer est encore balbutiant. “Nous ne vendons que 2 000 tonnes par an, contre 72 000 en France, et nous sommes déjà numéro un”, s’exclame le dirigeant nord-isèrois.
Je vais en Espagne
De ce fait, elle ambitionne de se développer rapidement en Espagne. Et il entend le faire en procédant à une augmentation de capital “de l’ordre de 10%”, révèle-t-il. Toujours du haut du pont, Pierre Martinet pense cependant à sa succession. Celui-ci représente le visage de Selin, l’un de ses cinq enfants et étudiant à l’Idrac de Lyon à l’âge de dix-huit ans. “Même quand elle était bébé, quand elle passait devant l’entreprise, elle s’exclamait : ‘Je serai le patron de papa'”, raconte Pierre Martinet, qui regarde sa fille avec un regard bienveillant.
Il commencera par étoffer son équipe dirigeante : Olivier Terme, directeur général adjoint récemment entré chez Sony, prendra bientôt ses fonctions. Pierre Martinet le salue comme “un atout supplémentaire pour notre développement”. Cette année, l’entreprise investira 5 millions d’euros dans ce développement.
En conséquence, la passation ne sera pas achevée tout de suite. Cependant, une feuille de route a été tracée. Un tandem devra être mis en place à l’avance. Cependant, Pierre Martinet n’envisage plus de céder le capital de la société, que la famille Martinet détient à hauteur de 90 %. Il espère maintenant garder l’entreprise dans la famille dans un avenir prévisible.