Qui est emilie konig; 35 enfants de terroristes français détenus dans un camp du nord de la Syrie ont été renvoyés en France mardi. Seize dames supplémentaires accompagnaient la notoire extrémiste française Emilie Konig. Les Nations Unies l’ont placée sur sa liste noire et l’ont incarcérée.
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Tout a commencé avec l’État islamique et a culminé au Royaume-Uni. Samedi, quand Emilie Konig, 16 autres femmes et 35 enfants ont été rapatriés en France, le dénouement a été déchirant pour toutes les parties concernées.
Elle était la Française la plus recherchée par les agences de renseignement américaines à son arrivée à Paris. Elle a été arrêtée, inculpée, puis placée en prison en attendant son procès. Elle figurait sur la liste des Nations Unies des guerriers les plus dangereux du monde.
A l’évidence, les valeurs de l’Etat islamique coulent dans les veines d’Emilie Konig. Ses films de propagande préconisaient d’agresser les institutions françaises et le personnel militaire féminin. Les services de renseignement soupçonnent qu’elle pourrait avoir été une recruteuse de l’État islamique.
Elle a révélé à l’AFP il y a un an qu’elle regrettait son passage en tant que recruteuse et sympathisante de terroristes. Bien entendu, mes excuses par avance. J’ai 36 ans et j’en ai fini avec la vie. Il est enfoui au plus profond des souvenirs de ma jeunesse. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les défendre, car ce sont eux qui me possèdent. Elle a promis qu’elle se battrait pour eux, même s’ils n’étaient pas avec nous à ce moment-là.
Emilie Konig a été aperçue pour la dernière fois portant une casquette et des leggings au lieu d’un hijab. Dit-elle la vérité ou joue-t-elle une comédie alors qu’elle prétend qu’elle n’a rien fait de mal ? Quoi qu’il en soit, la mise en place d’une stratégie de défense judiciaire en attendant les premières enquêtes des juges d’instruction.
L’objectif est d’empêcher des cas tels
que la recréation de commandos envoyés à l’étranger. C’est un argument hasardeux, mais il réussit néanmoins. Après 10, vingt ou trente ans, il est difficile de garantir que ces profils ne disparaîtront pas et ne réapparaîtront pas.
Il s’agit du premier retour significatif en 2019 après la destruction d’ISIS. Selon un communiqué publié mardi par le ministère français des Affaires étrangères, 35 enfants français mineurs et 16 mères qui vivaient dans des camps du nord-est de la Syrie ont été renvoyés en France « aujourd’hui ».
Emilie Konig, jihadiste française bien connue et “visage français de Daech”, était membre du groupe. Il y a plusieurs années, un mandat d’arrêt a été émis contre elle en raison de son affiliation à l’État islamique. Suite à sa comparution devant les magistrats, elle a été détenue et envoyée en prison dans l’attente de ses poursuites pénales. Me Emmanuel Daoud, avocate, a déclaré à l’AFP qu’elle entendait se conformer pleinement à la loi française et aux décisions de justice.
L’année suivante, Emilie Konig se rend en Syrie, où elle rencontre son deuxième mari, qui décédera par la suite. A l’époque, le ministère de l’Economie et des Finances avait pris un arrêté interdisant “tout mouvement ou transfert de fonds ou de bénéfices” à son encontre en raison de son éventuel départ vers une zone de combat étrangère pour se livrer à un djihad violent. À son retour en 2013, elle a rapidement quitté la France pour le nouveau territoire de l’État islamique.
Lorsqu’Emilie Konig a publiquement soutenu le terrorisme, elle a utilisé les médias sociaux pour diffuser des informations trompeuses à ses enfants. Elle appelait fréquemment ses proches français, les poussant à “commettre des crimes violents contre des cibles précises sur le sol français”.
Elle a quitté sa ville natale de Lorient (Morbihan) pour la Syrie en 2012. Bien qu’étant l’un des soldats les plus dangereux selon les Nations Unies, elle a fréquemment joué dans des vidéos de propagande. Trois de ses cinq enfants sont nés en Syrie, ce qui lui confère le statut de mère.
Durant les trois premiers mois de 2021,
celles qui sont rentrées en France Dans une interview d’avril 2021 à l’AFP enregistrée depuis le camp du Roj, elle a exprimé le souhait de rentrer en France. Selon son avocat, Emmanuel Daoud (AFP), elle envisage de coopérer pleinement avec les autorités françaises.
Outre Emilie Konig, six autres mères ont été mises en examen mardi pour association de malfaiteurs terroristes et, pour certaines d’entre elles, pour abandon moral ou matériel d’enfant par un ascendant.
Mardi soir, une personne ayant une connaissance directe de la situation l’a déclaré. Mercredi, un juge d’instruction rencontrera la huitième femme, qui n’a eu connaissance de son mandat d’arrêt qu’en fin d’après-midi en raison de soins médicaux.
Bien qu’elle soit l’un des soldats les plus dangereux selon les Nations Unies, elle a fréquemment joué dans des vidéos de propagande. Dans une image de 2013 publiée en ligne, elle semble s’entraîner avec un fusil.
Ils écoutaient ses menaces régulières contre les institutions françaises et les familles de soldats. Un mandat d’arrêt contre Emilie Konig a été émis. Elle a été accusée d’association de malfaiteurs liée au terrorisme.
Maintenant qu’elle a retrouvé son sentiment de normalité, Émilie a besoin d’une seconde chance. Est-il toujours comme ça ? Elle s’est elle-même moins radicalisée. Même si je ne peux pas l’aider, je serai toujours là pour elle. Me Daoud dément que sa fille lui avait donné beaucoup d’angoisse, mais elle chérissait l’idée de se réconcilier avec sa famille.
Lorsque la Lorientaise s’est radicalisée après avoir interagi avec l’organisation islamiste Forsane Alizza, la souffrance a commencé. Afin de rejoindre le front au sein d’un groupe de sœurs, elle a affirmé en 2012 avoir conquis Alep. Selon la fille d’un gendarme, elle encourage ses contacts français à commettre des actes de violence contre des cibles planifiées, notamment des institutions françaises et les épouses de soldats français au Mali.
Emilie Konig a laissé ses deux fils entre les mains de sa mère en quittant Lorient.
Des problèmes de santé ont empêché le septuagénaire de poursuivre ses études. Ils ont été placés en famille d’accueil à l’âge de 15 et 17 ans. Selon la Lorientaise, je suis aussi la grand-mère des trois autres enfants d’Émilie.
Le terroriste en Syrie a deux filles et un fils avec deux hommes différents. A leur arrivée en France en janvier 2021, elles aussi ont été affectées lorsque son désir de retour aux Etats-Unis a été exaucé.
Leur mère a été la première personne à mettre les pieds en France, mardi 5 juillet. Au Roj, elle a reçu une menace de mort et savait que ses discussions étaient écoutées. Dans son dernier message téléphonique du vendredi, elle a mentionné qu’elle avait reçu cette menace. Elle s’est bien gardée d’évoquer au téléphone les dures conditions de sa détention.
Selon l’AFP, elle a enlevé son foulard et l’a remplacé par un sweat à capuche et un chapeau pour montrer comment elle était habillée. “Pour que je puisse m’adapter avant mon retour.” Un administrateur du camp de Roj était chargé de l’enfermement d’Emilie Konig.
Elle a déclaré que seul un petit nombre de ceux qui le portaient éprouvaient des “remords”, mais leur but était de “demander à leur pays” de les rapatrier. Le personnel du camp leur avait déjà interdit de porter des masques et des vêtements noirs.
