Revient-il à l’état de décider de ce qui est juste ? Evelyne Oléon, agrégée de philosophie, a modifié l’épreuve de philosophie du baccalauréat général pour 2022. Le 15 juin, les élèves de terminale générale passeront l’épreuve de philosophie du baccalauréat. L’un des deux sujets de mémoire proposés par Evelyne Oléon est répondu ci-dessous.
Même si nous le disons souvent dans le feu de l’action, nous ne serons jamais d’accord sur ce qui est juste face à ce dilemme moral, social et politique. Mettre plus d’impôts sur le patrimoine plutôt que sur les revenus du travail est une idée controversée. Comment savoir si la punition est juste ? Quelle est la meilleure façon de faire les choses ? Chacun semble avoir sa propre façon de répondre à ces questions.
Compte tenu de ces désaccords et du fait qu’il est difficile de s’entendre sur ce qui est juste, ne serait-il pas logique que le gouvernement s’occupe de ce problème? Si nous n’arrivons pas à nous entendre sur ce que signifie « justice entre nous », il faudra peut-être que le gouvernement assume cette responsabilité.
La plupart du temps, son objectif est de maintenir l’ordre dans nos vies, par exemple en veillant à ce que chacun reçoive la même somme d’argent (ou, comme nous dirions, avec équité, afin que chacun reçoive ce qui lui revient de droit).
Ce n’est pas ainsi que l’Etat peut prétendre avoir ce pouvoir. Certes, c’est à chacun de décider pour lui-même ce qui est juste et bon. N’est-il pas préférable que la justice soit rendue lorsqu’il y a un accord horizontal au lieu d’un accord vertical ?
Ainsi, l’un des enjeux est de comprendre comment l’État peut contrôler la société d’une manière à la fois efficace (en laissant la société s’organiser) et ne nuisant pas à la liberté (comment limiter l’exercice de ce pouvoir pour qu’il ne atteinte aux libertés des citoyens). Le pouvoir de l’État peut être limité de plusieurs manières, dont l’une consiste à définir les domaines spécifiques dans lesquels il est autorisé à gouverner.
Seul l’État, séparé de la société et doté de ses propres règles,
peut rendre équitablement la justice et régler les différends entre citoyens. Même les philosophes qui pensent que le gouvernement devrait être moins impliqué dans la société peuvent être d’accord sur ce point (par exemple, des libertaires comme le philosophe américain Robert Nozick)
Si l’État est réellement chargé de réglementer et de surveiller la société et d’utiliser son pouvoir pour régler les différends entre ses citoyens, cela s’entend à la fois dans le domaine politique et social. Mais l’idée de justice ne se limite pas à un seul domaine du droit. C’est un problème moral, peut-être le plus important.
Les sujets sont tous liés aux idées principales du programme. Il est impossible de les attraper. Il a accepté de parler d’une question que L’Est Républicain posait ce matin : « L’État doit-il décider ce qui est juste ? Il dit qu’il n’y a pas besoin de “correction” parce qu’il n’y a pas de réponse définitive en philosophie. Au lieu de cela, il suggère d’examiner le plan d’action probable.
Dans ces conditions et dans ces marges d’erreur, les résultats doivent être objectifs et indépendants de la constitution de l’observateur. S’il y a des exceptions, elles doivent être dues à une bizarrerie constitutionnelle qui disqualifie clairement la personne de faire une telle observation sans nous faire douter de la cohérence et de la véracité de ce que nous avons observé.
Parce que les types de constitution sont les plus fluides et les plus incohérents, ces événements peuvent beaucoup changer lorsqu’ils sont vus par des personnes qui sont à la fois l’observateur et la chose observée.
la partie de la nature la moins importante ou la moins utile dans son ensemble. Qu’importe si un philosophe trouve quelque chose dans son esprit ou pense
qu’il a trouvé quelque chose ?
Il y a tellement de scientifiques et de naturalistes qui sont plus intelligents et meilleurs que moi dans ce qu’ils font. Si je n’ai pas un œil ou un toucher assez bon, ils peuvent voir ou sentir ce que je ne peux pas.
dont les instincts naturels et les intérêts sont si différents. Les préjugés et les idées préconçues des gens peuvent se manifester de différentes manières, selon la façon dont ils ont été élevés et éduqués. Peu importe le nombre de préjugés différents qui nous séparent dans différents pays, il ne fait aucun doute que ce qu’un groupe de personnes dit est vrai.
Les normes morales que cette organisation considère comme justes peuvent ne pas être respectées. Alors, la décision serait-elle prise par le plus large éventail de parties prenantes possible ? Mais la plupart des gens peuvent faire des erreurs et penser que les croyances qui blessent ou même violent les minorités sont vraies. Lorsque de tels problèmes surgissent, l’État est une organisation “transcendante” qui est censée veiller à l’intérêt supérieur de chacun.
Nous sommes également prêts à ce que les choses deviennent vraiment incontrôlables. Cela signifie que nous irons au-delà de ce qui est raisonnable en termes de ce que nous faisons ou de nos efforts. Cette expression signifie que la violence ou toute autre chose moralement répréhensible et injuste peut être utilisée pour protéger les droits d’une personne. Si tout le monde était prêt à utiliser la force pour protéger les droits, ils seraient tous en sécurité.
Pour que la liberté soit réelle, elle doit être contrôlée. Mais quelle liberté l’obéissance donne-t-elle vraiment ? Le professeur de philosophie Frédéric Manzini dit qu’il y a trois manières différentes de penser la liberté : indépendante, responsabilité et autonomie.
Il existe des manières claires de faire la différence entre la science et la psychologie ou même la philosophie, ce que Kant ne considérait pas comme une « science » et ne valorisait pas de la même manière dans son Essai sur les fondements de notre savoir et sur les caractéristiques de la science philosophique.
Critique, respectivement.
Son écriture est divisée en trois parties : Cournot commence par énumérer les éléments qu’un projet de recherche doit avoir pour être considéré comme scientifique.
Il arrive à la conclusion que cela ne peut pas être le résultat d’un hasard car tant de personnes différentes ont dit la même chose. Si un groupe de mecs qui ne s’aiment pas parce qu’ils viennent du même milieu disent tous la même chose sur un fait, ça ne peut pas être attribué à des préjugés communs.
Pour quelqu’un qui me dit de voir et de ressentir le monde de son point de vue unique, je ne peux m’empêcher de penser à tous les autres naturalistes qui peuvent voir ou ressentir exactement ce que je ne peux pas parce qu’ils ont de meilleurs yeux ou sont plus mains sensibles.